L’art et les artistes remettent en question et inspirent le discours sur les normes sociétales, tout en renforçant simultanément les valeurs démocratiques. En raison de cela, ils sont fréquemment soumis à la censure, à l’intimidation, au harcèlement et à des actions légales simplement pour exercer leurs droits fondamentaux d’êtres humains. Dans diverses régions du monde, les artistes font face à des restrictions croissantes de leurs droits et libertés civiles. Cela est particulièrement vrai dans les pays dotés de régimes autoritaires ou ayant une histoire de répression de la dissidence. Dans de tels cas, les artistes sont souvent ciblés pour leurs opinions politiques ou leurs œuvres remettant en question le statu quo. Certains gouvernements utilisent la censure et d’autres formes de répression pour réduire au silence les artistes et les empêcher de s’exprimer librement. Cependant, l’impact de la censure sur les artistes va au-delà de la simple suppression de leur créativité. Elle peut également avoir un effet dissuasif sur l’ensemble de la société, limitant la libre expression et sapant les valeurs démocratiques. En 2021, plus de 1 200 violations de la liberté artistique ont été recensées dans le monde par Freemuse [State of Artistic Freedom 2022, Freemuse], une détérioration continue par rapport à 2020. C’est pourquoi il est important de défendre les droits des artistes et de veiller à ce qu’ils soient protégés contre la censure et d’autres formes de répression.

En octobre 2022, l’AGL a organisé et dispensé un cours en ligne intitulé « L’‘Art’ de Défendre les Artistes », qui a formé les défenseurs des droits culturels et humains à naviguer et à utiliser les mécanismes internationaux et régionaux afin de soutenir les artistes en danger ou incapables d’exercer leur liberté d’expression artistique. Grâce à ce cours, l’AGL a formé les parties prenantes dans le domaine de la liberté artistique, afin de les doter des connaissances, compétences et outils nécessaires pour défendre efficacement la liberté artistique dans différentes régions du monde. Les experts qui ont animé les sessions possèdent une expérience significative de travail au sein de ces mécanismes internationaux et régionaux, notamment des membres du personnel supérieur des cours régionaux et de l’ONU.

En 2023, AGL propose « The Art of Defending Artists 2.0 », une version affinée du cours après avoir pris en compte les retours de la première édition.

Le cours sera dispensé en ligne (via Zoom) sur une période de six semaines pendant les mois d’octobre à novembre. Les experts dispenseront les cours d’une manière qui intègre l’apprentissage théorique ainsi que pratique, à travers la présentation de diaporamas, d’exercices de groupe et de discussions, encourageant la lecture autonome ainsi que l’analyse d’études de cas. Avant la session, l’expert partagera des lectures préliminaires. Ces lectures sont nécessaires pour suivre le cours, et les participants seront donc encouragés à les parcourir afin d’assurer une discussion fructueuse.

RÉSULTATS D’APPRENTISSAGE

Une réussite satisfaisante des modules devrait permettre aux participants de :

  • Naviguer dans les mécanismes internationaux et les instances régionales et élaborer des stratégies de litige pour les artistes en danger.

  • Acquérir une compréhension approfondie des spécificités procédurales des mécanismes internationaux et des instances régionales.

  • Utiliser des outils juridiques et de plaidoyer afin de défendre avec succès les artistes en situation de vulnérabilité.

PRIX

Grâce au généreux soutien du Conseil des Arts suédois, de l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement et des Musiciens pour les Droits de l’Homme, AGL est en mesure d’offrir le cours à un tarif réduit pour les partenaires et collaborateurs d’AGL ainsi que pour les étudiants. Nous offrirons également deux bourses complètes basées sur le mérite.

À la fin du cours, les participants recevront un Certificat de Réussite ainsi qu’un Relevé de Notes détaillant le(s) module(s) qu’ils auront suivis.

QUI PEUT POSTULER

Nous encourageons les défenseurs des droits de l’homme et des droits culturels, y compris les avocats, les professionnels d’organisations de la société civile, les militants et les artistes socialement engagés, à postuler pour le cours. Les étudiants ayant un intérêt démontrable dans le domaine des sciences politiques, des relations internationales, du droit ou des droits de l’homme sont également les bienvenus pour postuler.

La date limite pour postuler avec le tarif Early Bird est le 30 septembre 2023 à 17h00 CET.

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POUR PLUS DE DÉTAILS

N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse contact@avantgardelawyers.org ou à sanchit.saluja@avantgardelawyers.org.

Témoignages de la première édition de « The ‘Art’ of Defending Artists »

FAQ   

Q : Quelle est la langue d’instruction ?
Le cours sera enseigné en anglais.

Q : Je suis encore étudiant, puis-je postuler pour ce cours ?
Nous accueillons les candidatures des étudiants intéressés à en apprendre davantage sur la liberté artistique. Les étudiants ayant suivi des cours en droits de l’homme, en science politique, en relations internationales, en droit ou dans des domaines connexes sont encouragés à postuler.

Q : Y aura-t-il un examen à la fin du cours ?
Il n’y aura pas d’examen à la fin du cours. Les participants devront accomplir des exercices proposés par les experts de chaque session individuelle. Les participants recevront un Certificat d’achèvement et un Relevé de notes à la fin du cours.

Q : Les lectures préliminaires du cours sont-elles obligatoires ?
Les participants sont fortement encouragés à parcourir les lectures recommandées pour les sessions, car elles les aideront à participer aux discussions.

Q : Dois-je garder ma caméra allumée pendant toute la durée du cours ?
Bien qu’il ne soit pas obligatoire pour les participants de laisser leur caméra allumée pendant les sessions, cela est fortement encouragé.